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Ovins Moins d’agneaux à l’abattoir en décembre

En décembre 2020, les abattages d’agneaux étaient en baisse en têtes mais en légère hausse en tonnage. Dans le même temps, les cours restent sur leur niveau élevé dans un contexte de demande peu dynamique.

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Sur l’ensemble de l’année, la baisse est de 0,5 % en têtes par rapport à 2019. En ovins de réforme, sur la même période, les abattages ont encore plus nettement reculé sur un an : de 4,7 % en têtes et de 2,4 % en poids.

 

Conséquence de ce repli, la production ovine recule. En novembre la baisse atteint 7,3 % en poids. Les agneaux issus des bassins laitiers arrivent sur le marché, mais les exportations, notamment vers l’Espagne, diminuent fortement (–24 %) par rapport à 2019.

 

Des importations bouleversées

En novembre, les importations de viande ovine, en lien avec le deuxième confinement, reculent aussi. Elles baissent de 9,1 % en poids sur un an et de 13,4 % par rapport à la moyenne quinquennale.

 

Le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Espagne nous ont envoyé moins de marchandise tandis que la Nouvelle-Zélande a renforcé sa position. « Sur l’ensemble de l’année 2020, les importations totales de viande sont en retrait de 10,3 % sur un an. »

 

Du côté de la consommation, elle est inférieure de 7,4 % en novembre 2020 au niveau de novembre 2019. Sur l’année, la part des importations dans la consommation de viande ovine recule de 3 points, atteignant 52,3 % en 2020.

La cotation reste sur le haut de la crête

En décembre, les cours des agneaux restent tirés par une offre limitée et malgré une demande peu active. A 6,98 €/kg carcasse en moyenne, ils dépassent de 4,8 % le niveau de 2019 et de 7,1 % le cours moyen de la période allant de 2015 à 2019.

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